Que ce soient, Fred de la Compta et ses services d’expert-comptable dématérialisés, PayFit et la digitalisation des fiches de paie pour les dirigeants de PME ou encore Guacamol qui propose l’immatriculation juridique d’autres startups… les services technologiques permettant de simplifier les démarches administratives se développent de plus en plus. La Blockchain pourrait leur permettre d’aller encore plus loin.
La blockchain fonctionne comme un grand livre comptable, ouvert à tous et crypté pour la protection des données. L’avantage du blockchain permet de ne perdre la trace d’aucune transaction, et de conserver l’ensemble des documents qui y sont ajoutés. L’accessibilité et l’archivage des documents légaux en ligne apparaissent simplifiés. Mais pas uniquement.
D’un point de vue juridique, l’authentification des documents légaux s’avère être un véritable casse-tête. Or, la Blockchain permet justement d’assurer une authentification certifiée par le biais du réseau décentralisé de serveurs. Par exemple, avec les monnaies virtuelles comme le Bitcoin, la Blockchain permet d’exécuter des « Smart Contrats ». Ce sont des contrats exécutés automatiquement une fois que ses conditions sont remplies et le versement en monnaie virtuelle s’effectue de lui-même du débiteur au créditeur.
Des startups commencent d’ailleurs doucement à se positionner dans ce domaine. En Espagne, Stampery utilise la technologie Blockchain pour l’authentification de documents juridiques. Récemment certains pays d’Afrique ont utilisé la Blockchain comme une opportunité de mettre en place des systèmes de cadastres décentralisés se servant de cette base de données en ligne. Au Honduras, cette tâche a déjà été finalisée en 2015 grâce à la Blockchain.
